La protection des mineurs non accompagnés : que retenir ?

La protection de l’enfance contribue au bien-être général des enfants de tout âge. Certaines de ces dimensions sont malheureusement méconnues du grand public. Cela constitue un frein aux différentes préventions et aux éventuelles interventions des autorités. Tel est le cas des mineurs non accompagnés, une catégorie de l’enfance souvent négligée du point de vue de la protection. Partez à la découverte de ce cas spécial de l’enfance !

Les caractéristiques d’un mineur non accompagné

Le mineur non accompagné, encore connu sous l’appellation de mineurs isolés étrangers, représente un ensemble d’individus qui requiert différents soutiens. Cependant, avant d’aborder les soutiens qu’il reçoit, il faudra en savoir plus sur ses éléments caractéristiques.

Qu’est-ce qu’un mineur non accompagné ?

En réalité, les jeunes de moins de dix-huit ans se trouvant dans un pays étranger sans parents sont considérés comme des mineurs non accompagnés. Ils désertent leur région d’origine soit à cause des injustices qu’ils y subissaient, soit pour fuir la guerre. Dans certains cas, ils partent à la recherche de meilleures opportunités de développement auxquelles ils n’avaient pas accès. De même, il leur arrive d’être à la recherche de leur famille, qu’elle soit immigrée ou réfugiée, ou qu’ils aient été séparés pour d’autres raisons.

Le statut juridique du mineur non accompagné

Le statut juridique du mineur isolé est qualifié de « particulier » parce qu’il varie selon l’enfant et les raisons de sa présence sur le nouveau territoire. Dans les cas de fuite par exemple, le mineur peut demander l’asile dans le pays d’accueil. Néanmoins, tous les jeunes non accompagnés sont protégés par le droit international, et certains avantages leur sont accordés. Dans le cadre du respect de ces droits, tout un processus de prise en charge est élaboré par les autorités des pays d’accueil.

La prise en charge des mineurs non accompagnés selon le droit

Avant toute prise en charge, les organismes du pays d’accueil déterminent l’âge du mineur non accompagné afin d’adapter leurs services à ces besoins. Parmi ces services se retrouve le respect des droits fondamentaux.

Le droit à la santé et à l’éducation

Le mineur isolé reçoit des traitements médicaux dentaires, ophtalmologiques, et même psychologiques. En effet, les besoins de l’enfant varient selon son vécu et ses expériences. De ce fait, il lui est procuré des soins en fonction de son état de santé actuel. Ainsi, le jeune, victime d’abus par exemple, peut bénéficier d’un soutien psychosocial pour l’aider à faire face à ses traumatismes. Par ailleurs, les mineurs isolés rejoignent le système éducatif du pays qui les accueille. Cela leur permet de recevoir un enseignement qualitatif approprié à leur âge et leur niveau de connaissance actuel.

Le droit à une famille et à la protection

Le mineur non accompagné se voit généralement attribuer sa garde à un tuteur légal. Cependant, s’il était venu dans le but d’une réunification familiale, les organismes nationaux l’accompagnent dans cet objectif. De plus, la protection est aussi l’un des droits auxquels l’enfant isolé a accès. Cela sous-tend que le pays d’accueil veille à la sécurité du jeune en lui fournissant un logement. Il s’assure également de son intégration sociale, limitant ainsi les brimades et harcèlements. En outre, les mineurs plus ou moins âgés reçoivent une formation et un soutien contribuant à leur autonomie et leur insertion dans la vie d’adulte.

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